jeudi 29 janvier 2009

Et un premier texte


- Serrez-vous un peu… à droite, là, rapproche-toi du barbu… voilààààà. Dis-donc Bernard,
- Alain, pas Bernard !
- Hein ?
- Mon nom c’est Alain, pas Bernard.
- Quoi ? Hé, mais ne bouge pas toi ! ça y est je le vois plus l’autre derrière. Bon je disais, Bernard,
- ALAIN !!
- Ah non, moi c’est Maurice.
- Mais non putain je te parle de moi ! Je m’appelle Alain pas Bernard ! Enfin si, je m’appelle Alain Bernard mais mon prénom c’est Alain, c’est pas Bernard.
- Je comprends rien. Je suis photographe, pas polytechnicien. Bon, les Marsouins du club de natation d’Antibes, je veux tous vous voir sourire, même toi Bernard.
- ALAIN BORDEL !
- Ecoute Bernard, je comprends que tu sois énervé, je trouve moi aussi que cette séance… ah mais tu vas arrêter de bouger oui ! … a assez duré. Souris mais pas trop sinon on voit trop tes gencives. Tu peux lever le bras aussi, c’est pas mal avec tes aisselles épilées et le dauphin tatoué. Ohé, Bernard, tu m’écoutes ?
- Putain j’en peux plus… Prends là ta photo, allez, vas-y.

mardi 27 janvier 2009

Choupette est un con !

Un petit message aujourd'hui pour rappeler à tout le monde les grands acquis sociaux de ces 100 dernières années :

- les congés payés
- les 35 heures
- choupette à la Réunion

Sinon à part ça, voila un joli dessin d'il y a quelque temps.
L'idée m'est venu des Desert Sessions de QOTSA


lundi 12 janvier 2009

Maud remporte la timballe !


Puisqu'elle est l'auteur du texte 1.
Elle gagne une soirée avec film d'horreur à la clé quand elle veut !
Et voici le deuxieme dessin... encore un peu plus abstrait, l'autre était un peu facile.
A vos crayons !

mardi 6 janvier 2009

La suite du concours ...

Voila les 7 textes pour ce premier dessin !
Bon ben maintenant y a vote !
Laissez vos votes dans les commentaires (l outil sondage de blogger ne marche pas)

Texte 1
Versailles, le 31 juillet 1992
Cher papa, chère maman,
je n'en peux plus de votre vie de bourgeois coincés.
Comme vous pouvez le constater sur ce polaroïd, j'ai pris la Golf de tonton Franck, mais aussi le portefeuille de papa sur la table du salon. Je me casse.
Amusez-vous bien ne trichez pas au bridge et arrêtez d'embêter Lucile, elle l'aura son BEPC.
Je vous donnerai peut-être des nouvelles de temps en temps si vous êtes sages et si j'ai pas les flics au cul dans 24 heures.
Salut les croulants.
Virginie
PS : je lègue à ma soeur préférée mon blouson Chevignon, j'en n'aurai pas besoin là où je vais.

Texte 2
Bide à l’air cool,
Converses et Blujines, ma décapo et mes ptits nénés.
Glamour à vendre, passe-temps pastel.
Chères jantes, je vous écluse.
Vacances en Andorre, c’est bath.
L’aire glaciaire ne passera pas l’automne, je vous le dis.
Magiques momentannés instants.
Bof...
Viens Paul, on s’tire...

Texte 3
La nuit avait été courte. L'arrêt pour le ravitaillement nécessaire. 10 miles que Janis roulait sur la réserve. Pas le choix, elle allait en profiter pour souffler un peu. Las, elle regarde le compteur tourner sans le voir. Instant de détachement, déconnexion du cerveau. L'odeur d'essence provoque un petit vertige. Elle a faim .
8 secondes ou rien ne se passe, l'épuisement l'emporte sur la peur. La peur qui la fait tenir jusque là. Elle s'est offert 8 secondes de rien, elle a baissé la garde. Cette vigilance qui aurait déclenché l'alarme au moment ou la cadillac bleu dépassait la station. Rob, lui, d'un coup d'oeil repéra sa silhouette, son t-shirt de midinette.
Il fit demi-tour.


Texte 4
Cela devait bien faire 5 minutes que la fille se tenait là, estimait Bob. Il laissa dériver nonchalamment son regard le long du parking, marquant une pause pour l'observer.
Elle arborait un petit sourire mutin qui allait si bien avec ce faux air détaché. Un bras posé sur la voiture. L'autre se déroulant le long de son corps, soulignant délicatement son déhanché.
C'était l'été, le soleil de l'après midi entamait sa descente vers l'horizon. Une saison idéale se disait Bob...
Il vagabondait dans ses pensées quand le garçon fit son apparition. Il était grand, musclé, et marchait avec une détermination semblant crier à qui voulait l'entendre que le monde lui appartenait.
Quand il aperçu la fille, il se dirigea vers elle en arborant un léger sourire. La fille le lui rendit, puis, doucement, sensuellement, entra dans la voiture, tout en prenant le soin de laisser la portière ouverte.
Le garçon la rejoint, et sur un signe de la fille, entra dans la voiture.
Bob ne put s'empêcher de se réjouir. Oui décidément c'était une belle saison.
A l'intérieur de la voiture, l'image de la fille disparut alors que Bob commençait sa digestion.
Ah! Ses frères avaient bien ri quand il avait pris la forme d'une vieille voiture pour partir en chasse. Mais lui savait : il suffisait de choisir le bon appât...

Texte 5
Huguette dit : rahlala…la guigne
JB dit : genre quoi ?
Huguette dit : genre regarde
Huguette dit : http://grandbarbu.blogspot.com/
JB dit : Wouaaaah…le dessin vintage
JB dit : Sympa le ptit haut J, c’est toi sur le dessin ?
Huguette dit : (un ventre nu et ça perd la tête …)
Huguette dit : Non banane, c’est un copain qui organise un concours d’écriture autour de ce dessin
Huguette dit : Il est persuadé que je vais adorer y participer, j’ui ai répondu que j’avais un gros passage à vide ces temps ci, rien à faire
Huguette dit : Il me harcèle tous les jours « Alors j’attends tjs ta copie !! » « Encore à la bourre ? t’auras jamais ton bac »…
JB dit : Dur
Huguette dit : grave…
Huguette dit : et je vois pas ce que je pourrais raconter sur ce dessin de l’au delà
Huguette dit : tu te rends compte ?? des couleurs pastel ….on est en 2009 bordel !
JB dit : Y’a des gens qui ont honte de rien
Huguette dit : …
JB dit : …
Huguette dit : Enfin, c’est sûr y’a qqchose dans ce dessin, ça sent le blouson chevignon, les vacances à andorre… l'essence des aires d’autoroutes…
Huguette dit : le sexe !!!
JB dit : mais trop !
Huguette dit : …bon… cé pas tout ça, mais faut vite que je finisse je vais encore être la dernière
JB dit : Ok ++
JB dit : pfff, un concours d’écriture …
JB dit : c’teu taffiote...

Texte 6
Quelques considérations sémantiques, esthétiques, scatologiques et de merde sur cette image et sur l'artiste de merde qui l'a produit(r)e d'oléron.

Après étude, aucun doute n'est permis sur le personnage principal : cette femme est une grosse pute.
La portière est restée ouverte ce qui tend a prouver qu'elle vient juste de se faire ramoner le cul sévère. Sa démarche est titubante (elle a besoin de s'accouder à la voiture), le déhancher clair (de marennes-oléron), cette femme a mal au cul.
Malgré le fait qu'elle soit de face et qu'ainsi elle ait quelquechose a cacher derrière elle, un indice la trahie : Du côté inférieur droit de l'image, sous la voiture, apparaîssent des traces de pneu.
Ce qui ajoute une précision : Cette grosse pute vient de se faire ramoner le cul sévère par derrière.
Bref, cette femme enfile des perles (de Steinbeck) et moi les évidences mais tout celà est suspect (et Dieu sait que c'est dangereux dans ces circonstances...)
Mais comment taire ce commentaire : Mais qui diable est dans la voiture?
Et bien l'auteur pardi... (enfin il s'appelle autrement).
Et moi je dis juste que franchement, connaissant un peu la famille, la personne représentée n'est pas sa femme.
Et je sais pas si de le dire aujourd'huit(r)e fait de moi aussi un enculé...

Texte 7
Et merde !! La bourde, la grosse grosse bourde !!

J'étais partie furaxe, j'en avais plein les basquettes. Je roulais sur la 58ème et repensais à tout ce merdier quand sorti de nul part, la môme était venue se mettre sur ma route. Le choc, l'écart de la voiture, le crissement des pneus. Comme sur un très gros lapin. Je sortais de la bagnole, titubais et me retenais au capot pour ne pas tomber, ne pas vomir. Étaient-ce les relents de la drogue ou l'alcool ? J'osais enfin jeter un oeil à la masse inerte, diforme et poisseuse qui s'étalait sur le bitume. Je m'approchais, tendue, tremblante, perdue.
Et merde !! La bourde, la grosse grosse bourde !!

MAIS OUAIS !!! Envoyez les gars !!

jeudi 1 janvier 2009

Grand concours pour mes copains...



Le but est de coller un texte avec cette image. Une petite histoire quoi (entre 100 et 200 mots) !
Et après je verrais bien ce que j'en ferai.
A vos crayons !

Je poste la première histoire que j'ai reçue :

Versailles, le 31 juillet 1992
Cher papa, chère maman,
je n'en peux plus de votre vie de bourgeois coincés.
Comme vous pouvez le constater sur ce polaroïd, j'ai pris la Golf de tonton Franck, mais aussi le portefeuille de papa sur la table du salon. Je me casse.
Amusez-vous bien ne trichez pas au bridge et arrêtez d'embêter Lucile, elle l'aura son BEPC.
Je vous donnerai peut-être des nouvelles de temps en temps si vous êtes sages et si j'ai pas les flics au cul dans 24 heures.
Salut les croulants.
Virginie
PS : je lègue à ma soeur préférée mon blouson Chevignon, j'en n'aurai pas besoin là où je vais.

Premier dessin de 2009


Par Bianca et moi